Un cas d’IAHP déclaré le 30 juin dernier dans le Nord (59) dans une basse cour

Mis à jour le 10/07/2017
Un cas d’IAHP (influenza aviaire hautement pathogène) a été déclaré le 30 juin dernier dans le département du Nord (59) dans une basse cour (animaux domestiques).

Le cas a été confirmé H5N8, et est en lien avec l’épisode de l’hiver dernier qui a touché le Sud Ouest. Vous trouverez ci-joint le communiqué ministériel à ce sujet.

En effet, il subsiste une circulation du virus, bien identifiée au sein d’une filière ‘oiseaux d’ornement’, qui a concerné tout récemment le Luxembourg (4 cas) et la Belgique (11 cas) (notamment le marché de Tournai en Belgique).

Le département 59 a d’abord été concerné par une zone réglementée dans le cadre d’un foyer belge (la zone de surveillance s’étendait sur 6 communes françaises du département 59).

Puis un foyer a été confirmé le 30 juin 2017 sur la commune de Brillon (59).

Les oiseaux sauvages ne sont pour l’instant pas concernés. Le niveau de risque reste donc négligeable sur l’ensemble du territoire et aucune mesure particulière ne s'applique (hormis les mesures de biosécurité obligatoires pour les professionnels comme les particuliers détenteurs de volailles ou de gibier).

Il convient toutefois de rester vigilant et de signaler toute mortalité chez les oiseaux sauvages, soit à la fédération des chasseurs, soit à l'ONCFS - office national de la chasse et de la faune sauvage (notamment concernant les oiseaux d'eau).

Par ailleurs, les mesures de biosécurité précisées dans l'arrêté ministériel du 8 février 2016 doivent être respectées, dans les lieux de détention des volailles et lors des transports.

Enfin, les détenteurs de volailles sont incités à éviter toute participation à des expositions ou concours dans les pays récemment infectés tant que la situation ne sera pas stabilisée.

Il convient que l'ensemble des acteurs (professionnels, amateurs, négociants, transporteurs, maires auprès des particuliers, chasseurs...) restent mobilisés pour éviter toute résurgence de cette maladie en France. Les enjeux sanitaires et économiques le justifient.