Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) vient d’être confirmé dans l’Yonne,

Mis à jour le 26/02/2016
Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) vient d’être confirmé dans l’Yonne, dans un élevage de vaches laitières en Puisaye

Un premier foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) vient d’être confirmé dans l’Yonne, dans un élevage de vaches laitières à FONTAINES, en Puisaye. Il s’agit du 143ème foyer en France, depuis le premier cas identifié dans l’Allier le 11 septembre dernier.

La maladie a été détectée sur un veau ayant fait l’objet d’une prise de sang, car destiné à sortir de la zone réglementée, et a été confirmée par le laboratoire national de référence (ANSES) le 04 janvier 2016.

Aucun symptôme de la maladie n’a par ailleurs été constaté par le vétérinaire dans cet élevage placé sous arrêté préfectoral de déclaration d’infection (APDI). Conformément aux instructions ministérielles, l’ensemble du troupeau sera prochainement vacciné, ce qui permettra aux animaux, actuellement bloqués sur l’exploitation, de circuler librement à l’issue des deux injections de vaccin espacées de 21 jours.

Dans le cadre d’une campagne de dépistage nationale, des prises de sang seront réalisées, courant janvier, dans une vingtaine de cheptels bovins de l’Yonne afin de vérifier la présence ou l’absence de circulation virale de cette maladie.

Par ailleurs, la campagne de vaccination engagée début octobre se poursuit, Environ 8500 bovins destinés à être exportés ont déjà été vaccinés dans notre département et le ministère de l’agriculture a récemment attribué 9200 doses de vaccins supplémentaires aux éleveurs de l’Yonne, permettant de vacciner 4600 bovins afin de leur permettre de quitter la zone réglementée.

Rappelons que la FCO affecte les bovins, les ovins et les caprins, Elle n’est pas transmissible à l’homme et n’affecte pas la qualité des denrées alimentaires. Elle est transmise d’animal à animal, essentiellement par un petit moucheron piqueur qui, compte tenu des conditions météorologiques particulièrement douces, est encore présent dans nos campagnes.